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L’archipel des Iles du Salut se situe à environ 13km au nord de Kourou. La superficie totale des trois iIes est de 62 hectares. L’Ile Royale, la plus grande, à une superficie de 28 hectares, et culmine à environ 47m. Saint-Joseph s’étend sur 20 hectares, tandis que l’Ile du Diable, la plus petite couvre 14 hectares. Bien que situées au large de Kourou, les Iles sont administrativement rattachées à la commune de Cayenne.

Visiteurs des Iles, pour les autres et pour vous … RESPECTEZ L’ENVIRONNEMENT !

Les Iles sont un site naturel et historique précieux mais également fragile. Nous sommes tous responsables de la préservation de ce patrimoine.

Respectons la faune et la flore ds Iles du Salut !

Ne déteriorons pas les vestiges du bagne !

Evitons de rejeter nos déchets (bouteilles, canettes, plastiques ou mégots de cigarettes) et repartons avec nos poubelles !

Limitons notre consommation d’eau potable de l’Ile Royale afin d’éviter les risques de pénurie !

Ile Royale

Après une heure de traversée, la baie des Cocotiers, large et splendide, s’offre au regard des visiteurs. Sur la droite, on découvre déjà l’Ile Saint Joseph habitée par les deux seuls légionnaires chargés de surveiller le site pour le compte du CNES, l’agence spatiale française. En débarquant du bateau sur l’Ile Royale, deux itinéraires sont possibles.

Par la droite, on entreprend le grand tour de l’Ile en empruntant le chemin de ronde, magnifique et le plus souvent à l’abri des cocotiers. De cette façon, l’essentiel des bâtiments pénitenciaires est visitéen fin de promenade

L’autre itinéraire, plus classique, consiste à tourner à gauche au bout du monton. On longe dans un premier temps la baie des Cocotiers et on passe devant le poste de polic où la gendarmerie. Délaissant le chemin cotier, on emprunte une voie pavée très raide qui conduit au sommet de l’Ile. Là, on découvre une vaste clairière par la gauche, on peut voir tout d’abord le logement du médecin-chef avant d’atteindre l’église, qui constitue dans doute le plus beau bâtiment de cette île de 28 héctares.

Deux bâtiments importants :

Le musée de l'Ile Royale : Anciennement "maison du directeur", le "musée de l'Ile Royale" est un beau bâtiment en maçonnerie de blocs de latérite, qui date de 1854. Il comprenait au rez-de-chaussée quatre grandes pièces et au premier étages des chambres pour le commandement du pénitencier et les hauts fonctionnaires de passage. Le bâtiments annexe abritait les bureaux du directeur et ses collaborateurs. Des jardins en terrasse, aménagés par les bagnards, enjolivent ce lieu.  Le conservatoire du Littoral, le CNES et la Direction Régionale des Affaires Culturelles l'ont restauré et transformé en centre d'information historique, culturel et d'accueil du public. Le musée est aussi le point de départ pour une visite détaillée de l'Ile Royale ne compagnie d'un guide qui vous retrace l'histoire des Iles et de l'implantation du bagne en Guyane.

La chapelle : La chapelle est édifiée en 1854 sur le modèle des églises guyanaise du XIXe siècle, comme celle d'Iracoubo. Située sur l'Ile Royale, elle est plusieurs fois restaurée; d'abord en 1900, puis entre 1938 et 1940. Les décors intérieurs ont été réalisés au début des années 40 par le bagnard le bagnard peintre et faussaire Francis Lagrange, dit Flag. Son oeuvre constitue un témoignage original sur le bagne de Guyane.

 

Ile Saint-Joseph

Seconde Ile de l’archipel, elle bénéfie de la seule véritable plage du trio. Des navettes existent pour vous permettre d’y accéder depuis l’Ile Royale, mais la plupart des prestataires qui proposent des forfaits sur les Iles vous y amèneront. Les vestiges de « l’île du silence » sont en si mauvais état que la visite ressemblecertainement plus à une expeition qu’à une promenade. Ici, l’homme a trouvé en la nature une formidable alliée pour l’aider à effacer de sa mémoire un épisode peu glorieux de son histoire. Partout, plantes et racine étouffent ces cachots qui, un deli-siècle plus tard, nous parlent encore de la souffrance des hommes. Un projet d’aménagement (restauration, protection de l’île, …) sur les trois îles est en cours. Oubliant quelques instants la sinistre histoire de Saint-Joseph, profitez de sa plage de coquillages concassés, et de son eau transparante contrastant avec les rochers noirs, vous protegeant du courant qui peut être violant. Elle se situe à proximité de la pointe Marie-Galante.

Pour faciliter l’accostage de l’Ile, un ponton flottant à été aménagé par le CNES. Par contre, n’ayez pas peur de nager, à l’approche de l’Ile, car le ponton est retiré quand ce n’est pas la longue saison sèche (Saison sèche de Juillet/Aout à Décembre).

Ile du diable

Si elle n’est pas la plus attrayante, l’Ile du Diable est probablement la plus connue de ces trois îles. Depuis que le téléphérique qui la reliait à Royale est hors d’usage, il est devenu difficile, voir périlleux, de l’atteindre. Ses rivages n’offrent aucun lieu de mouillage sécurisant qui permettrait de s’abriter des vagues souvent violentes. Dans l’organisation pénitentiaire, l’Ile du Diable était un lieu de déportation, un traitement réservé aux prisonniers politiques que l’on cherchait à isoler du monde, y compris des droits communs. C’est sur ce caillou de 14 hectares que le capitaine Dreyfus débarqua le 13 avril 1895. Pendant quatre longue années, il occupa l’Ile, seul avec quelques surveillants qui se chargeaient de veiller scrupuleusement à son isolement. Durant son séjour, rien ne fut épargné à Dreyfus, ui se trouva mis au fers dans sa case sans sortir pendant plusieurs semaines. En proie à un profond désespoir, il restait des heures à sruter silencieusement l’océan, assis sur un banc de pierre que l’on peut encore voir à l’extremité de l’Ile, près de la pointe des Caraïbes. Sans le charisme et le courage de ses partisans, dont le plus célèbre fut Zola, Drayfus aurait pu finir ses jours sur l’Ile du Diable comme le souhaitaient à l’époque certains de ses détracteurs. Après le départ de Drayfus en juin 1899, d’autres prisonniers politiques moins connus furent d »portés sur l’Ile. Les conditions de dérention s’étaient alors nettement adoucies, et ces hommes purgeait leur peine ne bénéficiant d’un régime de semi-liberté sans travail obligatoire.

Aujourd’hui, l’Ile est interdite d’accés, par la dangereusité d’accés, et son entretiens quasi inexistant.

Classé monument historiqyen la Maison de Dreyfus a bénéficié d’un programme de restauration financé par le CNES.

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